lundi 29 octobre 2018

Médium, média ou média médias ?


Jusque dans les années 1980, on disait un médium et des média quel que soit le domaine dont on parlait, en utilisant la terminaison latine (seconde déclinaison des noms se finissant en « um »). Puis, peu à peu, dans le domaine de la communication, on a utilisé le terme « média » au singulier, et on s’est par conséquent mis à utiliser le pluriel le plus courant en français, à savoir ajouter un « s » en fin de mot. Aujourd’hui, les deux singuliers et les deux pluriels sont acceptés, mais sachez que le tandem « médium, média » est considéré comme vieillot.
Rappelons que "média" signifie ici « un moyen qui permet de transmettre un message, une information ».

vendredi 26 octobre 2018

L'Ecole et l'instruction


Suite à l’exercice sur le fait que l’école en France n’est pas obligatoire mais que l’instruction, elle, en revanche, l’est, vous réaliserez un écrit argumenté « pour ou contre l’école en dehors de l’Education Nationale ».
Veillez à trouver des arguments percutants qui soient de réels arguments. Ce n’est pas parce que vous trouvez que c’est mieux ou moins bien que c’est réellement mieux ou moins bien.

lundi 22 octobre 2018

vendredi 19 octobre 2018

Le 21 septembre, vous avez réalisé un écrit sur l'instruction, qu'elle soit dispensée par l'Education Nationale ou par les parents (ou encore par quelqu'un choisi par eux). Il est maintenant temps de reprendre cet écrit, de le relire, et d'en corriger les fautes d'orthographe, de syntaxe, de grammaire etc.

lundi 15 octobre 2018

Nature et fonction d’un mot


Un mot à un avers et un revers : c’est-à-dire qu’il a une nature et une fonction. La nature d’un mot ne changeait jamais :
          verbe,
          noms communs aux noms propres,
          adjectif et notamment les adjectifs qualificatifs,
          adverbes,
          déterminants,
          prépositions,
          conjonctions de coordination,
          conjonctions de subordination,
          interjections,
          les pronoms.
Ensuite, il y a la fonction du mot qui dépend de la place qu’il occupe dans la phrase cette fonction varie et cette fonction se définit toujours en fonction d’un ou d’autres mots dans la phrase (sujet, complément circonstanciel de manière, complément d’objet direct, complément d’objet indirect…).
« Gaspard possède le moulin ».
« Gaspard » est un nom propre.
« Possède est une déclinaison conjuguée du verbe « posséder », verbe du premier groupe.
« Le » est un déterminant.
« Moulin » est un nom commun.
Mais « Gaspard » est aussi le sujet du verbe posséder et « le moulin » et le complément d’objet direct. Les sujets, les compléments d’objet direct, les compléments d’objet indirect, les compléments circonstanciels, etc. sont des fonctions des mots.
« Le moulin appartient à Gaspard ».
« Le » est un déterminant.
« Moulin » est toujours un nom commun mais c’est aussi ici le sujet (avec « le »).
« Appartient » est une déclinaison conjuguée du verbe « appartenir », verbes du 3e groupe.
« À Gaspard » est composée de « à », préposition et de « Gaspard » nom propre et c’est aussi le complément d’objet direct de la phrase.

vendredi 12 octobre 2018

Réalisez les accords nécessaires dans ces phrases



Dans notre ville, sommes très fièr                    de nos jardin             fleuri        . Nous espérons qu’ils plaisent également à l’ensemble des touristes qui viennent chaque année               de façon assidu               . Tous les an                , le personnel fait son maximum pour que la ville                   apparaisse sous son meilleur               jour. Les jardinier           , les cantonnier            , les bûcherons grimpeurs élagueurs, les technicien              , les policier           municip              et tout le personnel          administratif cherchent toujours à mettre la ville en valeur               et à sécuriser les bien               et les personne                   le plus possible                 .

lundi 8 octobre 2018

Faits et sentiments



On a vu précédemment qu’il pouvait être important de bien distinguer les causes et les conséquences. De même, il est important de distinguer les faits des sentiments. Vous comprendrez peut-être mieux si à la place du mot « sentiment » vous mettez « opinion ». La plupart des gens pense avoir exprimé un fait quand il n’exprime qu’une opinion ou un sentiment. Imaginons un processus de recrutement, et tout à la fin de ce processus, il y a l’épreuve du jury. Certaines personnes interrogées disent à la fin : « oui, je l’embaucherais. On voit tout de suite qu’il est bon ». Mais ils n’ont fait qu’exprimer une opinion.
Certaines opinions sont aussi parfois exprimées sous forme de faits, de telle manière que vous penserez que c’est un fait. Alors que ce n’est qu’un postulat, c’est-à-dire quelque chose énoncé comme vrai qui ne sera pas discuté. Il s’agit pour votre interlocuteur de vous rallier à ses vues. Vous ne devez pas vous y laissez pendre. Par exemple : « le réchauffement climatique aura de graves conséquences » peut être compris d’abord comme un fait ; Mais si on y réfléchit quelques secondes, on s’aperçoit vite que ce n’est qu’une opinion et une opinion dite sous forme de fait. Pourquoi ? Parce que tous les experts à l’heure actuelle pensent qu’on manque de recul pour parler de réchauffement climatique, certains avancent que ce réchauffement pourrait n’être que les prémices d’un refroidissement bien plus importants et d’autres encore font remarquer que lors des premières glaciations ou des premiers réchauffements, on ne peut accuser l’activité humaine. Donc, les chercheurs parlent désormais de « modification climatique », sans plus de précision. Parler de « réchauffement climatique » est donc une opinion ou, plus exactement, un postulat.
Qu’est-ce que cela signifie ? Que derrière des phrases, des mots, peut se cacher une opinion. Et qu’on peut vous asséner cette opinion comme s’il s’agissait d’un fait. Et cette « opinion /fait » peut bien évidemment générer des malentendus.
Et attention : le fait n’est ni un constat, ni un état des lieux. Le fait se doit d’être totalement objectif.
« A 20h 55, hier, je mangeais » est un fait. Ce n’est ni un constat, ni un état de lieux. « A 20h55, hier, je mangeais un excellent repas » mélange un fait et une opinion (« le repas était excellent » est une opinion).
Et attention encore : on pourrait croire que les statistiques sont des faits mais seulement si on sait comment elles ont été assemblées et collectées. Par exemple, le nombre de jours de grève du secteur privé qu’on nous présente une fois par an dans la presse est très certainement sous-estimé. Pourquoi ?  Parce que le secteur privé est composé de 3 secteurs : le secteur agricole, le secteur secondaire (l’industrie) et le secteur tertiaire (les services).
Or, personne n’est chargé de connaître les jours de grève du secteur agricole. S’il y a grève, ces grèves ne sont pas administrativement et statistiquement agrégées. En clair, c’est comme si elles n’existaient pas. Premier problème
 Ensuite, parce que c’est aux Inspecteurs du travail de déterminer les jours de grève du secteur secondaire et tertiaire : ce sont surtout des gens (et majoritairement des hommes) proches des syndicats qui téléphonent aux Inspecteurs du travail, pour leur faire savoir qu’ils sont en lutte et pourquoi ils sont en lutte ; ils tiennent à être comptabilisés, à être dans les statistiques. Cependant, on sait que les syndicats sont peu nombreux dans les petites entreprises, peu nombreux dans le tertiaire et peu nombreux dans les entreprises où sont salariées majoritairement des femmes. Ainsi donc, le nombre de jours de grève y sont beaucoup moins comptabilisé, même si le fait de ne pas comptabiliser les grèves ne veut pas dire que ces grèves n’existent pas.


vendredi 5 octobre 2018

Correction de l'exercice à partir d'une photo

Il y a presque un mois et demi, vous avez réalisé un écrit à partir d'une photographie. Il est maintenant en de reprendre cet écrit, de le relire, et d'en corriger les fautes d'orthographe, de syntaxe, de grammaire etc.

lundi 1 octobre 2018

Projet de loi versus proposition de loi


Un projet de loi est proposé et présenté à l’Assemblée Nationale (et ensuite au Sénat) par un Ministre. Il est donc « logiquement » soutenu par le gouvernement. Je dis « logiquement » car certains projets de loi sont, disons, mollement soutenus par le Gouvernement.
Une proposition de loi est proposée et présentée à l’Assemblée Nationale par un(e) député(e). il s’agit donc d’une loi proposée à partir d’une initiative parlementaire, du même bord politique que le gouvernement ou non.