Pour préparer un concours, on a d'abord et avant tout besoin de temps. Ça a l'air bête, dit comme ça, mais c'est vrai. Il faut s'entraîner et il faut donc s'allouer -s'allouer à soi-même- du temps. Cependant, on n'est pas obligé de passer tout son temps libre à la préparation du concours. Non. On peut commencer par un quart d'heure par jour un à deux ans avant ce concours qu'on désire passer pour aller jusqu'à deux heures par jour les dernières semaines.
En effet, il faut du temps pour améliorer sa culture générale et donc lire des articles de journaux, regarder les informations à la télévision (ou les écouter à la radio), écrire ce qu'on veut garder en mémoire sur un cahier ou bien encore s'entraîner par des quiz, des révisions, des dissertations... sans oublier bien sûr de lire les rapports de jury de concours qui donne souvent beaucoup d'informations sur ce qui était attendu par le jury et ce qu'il ne faut pas faire, en plus de donner le nombre de candidats inscrits, le nombre de candidats présents, le nombre de candidats admissibles, le nombre de candidats reçus ou admis, si vous préférez.
si vous éprouvez des difficulté en orthographe, il est clair qu'il faudra travailler sur cette difficulté car l'orthographe est très regardée dans les concours. On peut accepter une ou deux erreurs (ça arrive et personne n'écrit sans aucune faute) mais on n'acceptera pas une faute par ligne.
La plupart des rapports de jury souligne que les candidats ne révisent pas la conjugaison. Alors n'hésitez pas à prendre un verbe au hasard (en ouvrant simplement le dictionnaire ou un verbe que vous avez entendu ce jour-là) et à le conjuguez (périodicité : de tous les jours à une fois par semaine, en fonction de votre facilité à conjuguer) à tous les temps et tous les modes.
La grammaire : le concours peut vous poser des questions qui demande une connaissance basique de la grammaire : qu'est ce que la nature d'un mot ? ou sa fonction ? Et bien entendu le concours nécessite de comprendre les questions. Ici, c'est à la fois la grammaire qui est en jeu (on ne peut pas comprendre une question un peu complexe si on ne maîtrise pas la grammaire) mais aussi le vocabulaire et les nuances du vocabulaire.
Entrainez-vous également à l'argulentation. Les rapports de jury affirment souvent que les réponses restent superficielles. A chaque fois que vous lisez un article, demandez-vous qu'el est le thème de l'article et quels en sont les arguments.
Si votre concours implque des mathématiques, entraînez-vous au moins à l'addition et à la multiplication de tête (au moins pour les chiffres de 0 à 9, sans oublier la table de 10). C'est ce qu'on appelle de l'abstraction. Or, l'abstraction augmente le niveau de compréhension en mathématiques... mais aussi en français ! C'est magique (ou presque ! Ne vous attendez pas à des miracles non plus...). En tous cas, plus on maîtrise les tables de multiplication par coeur, plus le niveau d'abstraction de la personne augmente.
Bien sûr, lisez à chaque fois l'énoncé attentivement. Idem quand vous vous entraînez chez vous !
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