L’Impôt de solidarité sur la Fortune (ISF) a été créé en
1989 et n’existe plus depuis le 1er janvier 2018. Il concernait les
personnes détenant un patrimoine excédant une certaine valeur (valeur susceptible
de changer chaque année). Les biens immobiliers et industriels (sous certaines
conditions) étaient taxés. Les œuvres d’art, les compensations suite à des
dommages corporels, en revanche, ne l’étaient pas. Cela signifie que, si vous
possédiez un appartement ou une maison dans un endroit très prisé, vous pouviez
être amené à payer l’ISF alors que vos revenus étaient très modestes. Certains
diront qu’avoir une maison ou un appartement à Paris ou sur l’île de Ré montre
qu’on a beaucoup d’argent mais n’oubliez pas que certains endroits étaient
moins chers trente ou quarante ans auparavant et que vous pouviez l’avoir
obtenu par héritage (éventuellement même quarante ans plus tôt).
L’ISF n’existait pas dans les autres pays et était
considéré par certains et à l’étranger comme un impôt idéologique.
L’ISF a été remplacé par l’Impôt sur la Fortune Immobilière
(IFI à la date du 1er janvier 2018. Il est payé par des personnes
physiques (c’est-à-dire des couples, des personnes seules…). Comme son nom l’indique,
il ne concerne que le patrimoine immobilier non lié à une activité
professionnelle.
Les opposants à l’IFI
affirment que les personnes riches paient moins d’impôts par rapport à l’ISF
(les rapports financiers sont d’accord avec eux). C’est dans le seizième
arrondissement de Paris ou encore à Neuilly qu’on trouve le plus de personnes
payant l’IFI, ce qui logique étant donné le prix du mètre carré. Mais il existe
bien d’autres endroits (on trouve des foyers payant l’IFI dans 17
arrondissements de Paris, à Caen, au Havre, à Cannes, à Bourg la Reine…) où on
troive des personnes payant cet impôt.