lundi 30 novembre 2020

L’Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF) Et l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) pour la France métropolitaine


L’Impôt de solidarité sur la Fortune (ISF) a été créé en 1989 et n’existe plus depuis le 1er janvier 2018. Il concernait les personnes détenant un patrimoine excédant une certaine valeur (valeur susceptible de changer chaque année). Les biens immobiliers et industriels (sous certaines conditions) étaient taxés. Les œuvres d’art, les compensations suite à des dommages corporels, en revanche, ne l’étaient pas. Cela signifie que, si vous possédiez un appartement ou une maison dans un endroit très prisé, vous pouviez être amené à payer l’ISF alors que vos revenus étaient très modestes. Certains diront qu’avoir une maison ou un appartement à Paris ou sur l’île de Ré montre qu’on a beaucoup d’argent mais n’oubliez pas que certains endroits étaient moins chers trente ou quarante ans auparavant et que vous pouviez l’avoir obtenu par héritage (éventuellement même quarante ans plus tôt).
L’ISF n’existait pas dans les autres pays et était considéré par certains et à l’étranger comme un impôt idéologique.
L’ISF a été remplacé par l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI à la date du 1er janvier 2018. Il est payé par des personnes physiques (c’est-à-dire des couples, des personnes seules…). Comme son nom l’indique, il ne concerne que le patrimoine immobilier non lié à une activité professionnelle.
Les opposants à l’IFI affirment que les personnes riches paient moins d’impôts par rapport à l’ISF (les rapports financiers sont d’accord avec eux). C’est dans le seizième arrondissement de Paris ou encore à Neuilly qu’on trouve le plus de personnes payant l’IFI, ce qui logique étant donné le prix du mètre carré. Mais il existe bien d’autres endroits (on trouve des foyers payant l’IFI dans 17 arrondissements de Paris, à Caen, au Havre, à Cannes, à Bourg la Reine…) où on troive des personnes payant cet impôt.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire