Transparence et simplification des marchés publics
En 2014, le Ministère du travail a lancé un plan de simplification du
marché public. L’objectif affiché était de dématérialiser entièrement les
marchés publics à partir d’octobre 2018. Pour dématérialiser son achat, l’acheteur
doit donc publier son offre sur une plate-forme numérique officielle en
choisissant l’option « marchés publics simplifiés ». Quand l’acheteur opte pour
« marchés publics simplifiés », l’offre apparaît sur le site avec le logo MPS.
L’acheteur peut choisir ce logo quel que soit le montant de l’appel d’offres.
Le fait d’avoir des marchés publics simplifiés permet aux
administrations et aux collectivités d’obtenir des réponses à appel d’offres de
personnes qui, jusqu’alors, n’y répondaient jamais, comme les toutes petites
entreprises (TPE). C’est sans doute une bonne chose aussi bien pour les
administrations et les collectivités que pour les TPE car cela permet une
ouverture du marché dans les 2 sens.
Reste encore un défi : celui de la transparence totale des marchés
publics. La plupart des entrepreneurs trouve les procédures compliquées et cela
nuit à la compétitivité puisque certains entrepreneurs se refusent à y répondre,
d’autant plus qu’ils n’ont pas de service juridique ou que ce dernier n’est qu’embryonnaire.
En somme, la grande majorité des entreprises qui répond à des appels d’offres
sont des grands groupes.
Les petites et moyennes entreprises (PME) demandent aujourd’hui l’accès
aux grilles, la transparence totale concernant l’attribution des marchés, et
une publicité systématique autour des marchés attribués. Cette transparence est
aussi demandée par l’Union Européenne. Il existe en fait un gros inconvénient à
cette transparence totale : la protection des données. En effet, si une
entreprise gagne un marché, elle ne souhaite pas livrer ses secrets de
fabrication ou ses secrets commerciaux.
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