vendredi 26 février 2021

Correction de la dictée

 Bonjour !


Voici le texte de la dictée :

Automne 887

 

Théodebald passa derrière les hommes qui s’entraînaient. Pas question de recevoir un mauvais coup ! Lui, après tout, n’était qu’un modeste porteur d’eau. Pas besoin d’être blessé parce qu’il serait passé trop près d’un chevalier ou d’un soldat !

Il se dépêcha de déposer son seau dans la cuisine, sous la garde vigilante de Marie, la cuisinière.

-       dépêche-toi, fainéant ! J’ai besoin de vingt seaux au moins !

Il repartit aussitôt. La cuisinière n’était pas commode quand elle était de mauvaise humeur ! Il ne fallait pas espérer faire une pause !

Au moment où il s’apprêtait à ressortir pour retourner au puits, un cri le fit s’arrêter net :

-       Des ennemis, des ennemis ! Aux armes, des ennemis !

Il se tourna vers la cuisinière mais elle lui tournait déjà le dos, occupée à plumer un canard. Elle semblait n’avoir rien entendu. Il décida de sortir, avec ses seaux, pour se donner une contenance. Et on ne pourrait pas lui reprocher de ne pas faire son travail.

Dehors, il faisait froid, des nuages arrivaient mais il ne pleuvait pas encore. Le guetteur, un soldat à la vue perçante, placé à l’endroit le plus haut de la motte, s’adressait directement au seigneur :

-       Ils sont au moins une centaine ! Avec des armes ! Je vois des casques, des lances et des haches !

Le seigneur Charles d’un geste demanda que tous se taisent au château. Bientôt, on n’entendit plus que le bruit des poules, des ânes et des moutons.

Et des chants de guerre.

in Théodebald et la dragonne, de Marie Euphrasie Colin 


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