Vous pouvez avoir écrit, bien
évidemment, des paragraphes complètement différents. Ici, c’est l’esprit qui
compte.
Seule une minorité de français
part en vacances. Si l’on considère le terme de «vacances » au sens de l’INSEE,
c’est-à-dire comme un voyage d’agrément personnel d’au moins quatre nuits et
non comme un voyage professionnel auquel on aurait ajouté quelques visites à
titre extra professionnel ou un voyage personnel « obligé » (décès d’un parent),
alors, oui, peu de Français partent en vacances.
Le travail, aujourd’hui, est
devenu rare. Pole emploi détermine à 3 450 000 le nombre de chômeurs de
catégorie A. Mais cette catégorie A ne comprend ni les gens au Revenu de Solidarité
Active (RSA), ni les handicapés, ni les personnes ayant travaillé une heure le
mois précédent, ni les personnes ayant été malade le mois précédent, ni les
personnes ayant été en formation le mois précédent, ni les personnes ayant
déclaré au moment de leur inscription qu’elles souhaitaient travailler dans
leur domaine de compétence, ni les personnes qui ne souhaitent pas travailler à
moins de 40 km de chez elle.
Les Français n’ont jamais
autant parlé météo. Parler météo est une activité sociale. Les Français parlent
météo les uns avec les autres parce que c’est sans risque. Ils ne risquent pas de
se fâcher avec leurs voisins si ceux-ci ont des opinions politiques différentes
des leurs –et nous sommes en période électorale– ou des opinions religieuses
divergentes –et nous voyons bien à l’heure actuelle la montée des
communautarismes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire